Clin d’œil au programme du CNR de 1944, un Conseil national de la refondation a été créé par le Président de la République pour, a-t-il déclaré, « bâtir du consensus, remettre les Françaises et les Français au cœur des grandes décisions, agir sur le terrain ». Des sujets prioritaires ont été posés. Parmi eux : transition démographique – évolution du travail – climat et biodiversité – modèle social – fragilité démocratique. Installé le 8 septembre, le conseil voit la participation de plusieurs têtes de réseaux associatifs, dont le Mouvement associatif.
Celui-ci a réaffirmé l’importance d’un État social, de services publics effectifs, en faisant remarquer que certains territoires relégués ne tiennent que grâce à l’action associative, l’importance aussi d’un État qui fait confiance aux associations, car certains des cadres qu’il impose sont dissonants avec les besoins locaux.
Reste une interrogation, partagée notamment par la Ligue 95 et les nombreuses personnalités et organisations ayant décliné l’invitation de l’Élysée : alors qu’il existe déjà des espaces de débat sur les grands sujets économiques, sociaux et environnementaux, comme le CESE, le Parlement, pourquoi y ajouter une nouvelle instance ?
Souhaitons que la somme des énergies qui va maintenant être dépensée dans les déclinaisons thématiques et territoriales n’accouche pas d’une souris, comme d’autres consultations précédentes.