Après le rassemblement « Top départ » le 16 juin, il était logique d’organiser un « Top arrivée » pour les jeunes qui ont choisi d’effectuer un SNU – service national universel. C’est ainsi que, le 26 août, les volontaires ayant effectué leur séjour de cohésion fin juin-début juillet ont été accueillis à l’île de loisirs de Cergy pour choisir leur mission d’intérêt général. L’événement était co-organisé par les services académiques du Val-d’Oise, qui pilote le dispositif, et la Ligue 95. La journée voyait la participation de plusieurs institutions publiques, comme les pompiers, l’armée, mais aussi d’associations comme Double face, Moina, Visage de jeunes, l’Ifac.
136 volontaires valdoisiens ont manifesté leur souhait de réaliser la phase 2 du SNU, à savoir une mission d’intérêt général d’une durée de 12 jours consécutifs ou 84 h réparties sur l’année. Elle doit être choisie parmi neuf domaines : citoyenneté, défense et mémoire, sport, culture, environnement, sécurité, santé, éducation, solidarité.
À l’échelle nationale, 18 000 jeunes entre 15 et 17 ans ont effectué un SNU. Si la Ligue de l’enseignement est partenaire de l’État depuis son lancement en 2019, cela ne l’empêche pas d’exprimer ses interrogations sur ce programme dit « d’engagement républicain des jeunes ».
Qui semblait mieux placé, au côté de l’Éducation nationale que les mouvements d’éducation populaire dont l’apprentissage de la citoyenneté constitue l’ADN pour piloter ce dispositif ?
Le recours à l’armée va -t-il permettre d’atteindre les résultats attendus par le Président de la République, initiateur du SNU en 2019, pour mieux accompagner les adolescents dans leur vie sociale ?