« Le Service Civique passe à table » est un court format vidéo, retranscrit à l’écrit, qui permet de partir à la rencontre et à la découverte des jeunes en Service Civique dans les multiples et divers structures qui les accueillent. Pour rappel, le Service Civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général ouvert aux 16-25 ans, élargi à 30 ans aux jeunes en situation de handicap. Accessible sans condition de diplôme, le Service Civique est indemnisé et s’effectue en France ou à l’étranger.
Pour « Le Service Civique passe à table #1 » nous partons à la rencontre de Florent et Stanislas, tous deux volontaires aux Fermiers de la Francilienne Universitaire Paris 13. Action !
Est-ce que vous pouvez vous présenter ?
S : Bonjour, moi c’est Stanislas et je suis en Service Civique aux Fermiers de la Francilienne, depuis six mois.
F : Je m’appelle Florent, je suis en Service Civique depuis un mois et demi maintenant, aux Fermiers de la Francilienne aussi.
Les Fermiers de la Francilienne, qu’est ce que c’est ?
F : Les Fermiers de la Francilienne, c’est une association qui regroupe plusieurs fermes, qui a pour but de développer d’autres fermes. Pour le moment, il y a deux fermes qui ont été créé depuis plus d’un an, et il y en une dernière qui se trouve aux Fortes Terres, à Pierrefitte. Ces fermes sont à but pédagogique et de réinsertion sociale. On est subventionnés par le fond social européen pour aider des personnes sans formations ou sans emploi à se réinsérer.
Et donc vous, qu’elle est votre mission au sein de l’association ?
S : Alors, moi j’ai signé en tant qu’éco-constructeur. Cela consiste à faire des constructions utiles au bon fonctionnement de la ferme, avec des matériaux de récupération.
F : Je suis encore à la fac de l’Université Paris 13, du coup juste en face de la ferme, et ma mission c’est de développer des partenariats entre l’université et la ferme afin de viabiliser et pérenniser les relations entre les deux parties. Cela permettrait que la ferme devienne un réel lieu pour l’université et ses étudiants, ça favorisait la construction de projet.
Pourquoi vous avez fait le choix du Service Civique ?
F : Je veux travailler dans l’agriculture et l’environnement, avec une visée sociale importante, que j’étudie dans mon cursus. Du coup, j’avais un stage de fin d’étude à réaliser, et c’est pourquoi je me suis tourné vers le Service Civique pour l’assurer.
S : Pour moi, c’était une année un peu plus particulière. J’étais en redoublement de ma dernière année de licence alors j’avais beaucoup plus de temps. J’ai donc voulu m’engager et être accompagné dans cet engagement, et le Service Civique c’était l’assurance d’avoir un retour d’investissement, d’être encadré, et de savoir où est-ce que j’allais.
Un mot pour définir le Service Civique ?
F : « Découverte »
S : Je dirais « aventure » moi.