Venez en débattre le jeudi 18 avril 2013 à la salle du Dôme de Pontoise, à l’occasion de l’assemblée Générale de la Ligue de l’enseignement du Val d’Oise. Réservez cette soirée dans votre agenda, vous recevrez prochainement une invitation.
C’était l’ambition en juin dernier du gouvernement nouvellement élu, exprimée par le Ministre de l’Education Nationale Vincent Peillon.
Il est vrai que les français sont conscients de l’absolue nécessité de repenser les objectifs, les moyens, les méthodes, du système éducatif public, tant les résultats constatés au niveau social et économique menacent le pacte républicain depuis plusieurs années.
Mais la crise financière et économique européenne, bien plus profonde que prévue, a affaibli l’ambition et nous sommes passés logiquement de la concertation à la revendication des acteurs éducatifs : enseignants, parents, animateurs, élus locaux. Ils sont légitimement inquiétés par l’avenir que nous promet cette crise économique et protestent tous contre l’augmentation des charges qu’engendre cette réforme sans désaccords sur les objectifs.
Dans ce contexte la question des rythmes scolaires est au devant de la scène de la refondation de l’Ecole. Il est vrai qu’elle a des conséquences immédiates sur les équilibres budgétaires des acteurs éducatifs et plus largement sur l’économie des territoires.
Notre mouvement d’Education Populaire, lié depuis son origine au développement de l’Ecole Publique, est particulièrement concerné par cette nécessaire modification des rythmes scolaires. Nous préparons nos équipes d’animateurs périscolaires et celles de nos associations fédérées pour proposer aux communes et aux écoles, des personnels qualifiés et motivés pour participer activement, en toute cohérence, aux projets éducatifs locaux.
Considérer l’animation périscolaire comme un levier essentiel de l’éducation d’un enfant, c’est le fondement de l’Education Populaire. La réforme proposée par Vincent Peillon part de ce principe et c’est pourquoi la Ligue de l’enseignement la soutient pleinement. Mais nous ne lâcherons rien sur les exigences de compétences et de formations des enseignants et des animateurs, surtout pas à l’aune des budgets publics qui doivent y être consacrés.
L’objectif de refonder la République doit demeurer. Mais pour l’atteindre, il semble insuffisant de refonder l’école, il apparait plus que jamais incontournable de refonder le système économique et fiscal, qui ne permet plus aujourd’hui aux pouvoirs publics, d’exercer leur mission républicaine : garantir la Liberté, l’Egalité et la Fraternité à tous les citoyens !
Eric Forti
Secrétaire Général