« Vacances pour tous », le secteur vacances de la Ligue de l’enseignement vient d’éditer ses catalogues pour cet été, familles voir ici et colos voir ici.
Les 130 centres de vacances de ce leader européen historique regroupent leur offre colos en 10 thématiques : arts et création, culture et patrimoine, grandeur nature, multisports et multi-activités, neige et glisse, sciences et techniques, sports sensations, terres d’ailleurs, vacances studieuses, vivre com.
Voici quelques nouveautés de cette année. « Street and game, arts et création » est proposé par le centre de Sauméjan (47), qui permettra aux 12-16 ans de plonger dans l’univers du jeu de société et du street art. Toujours pour les ados, « Sport bien-être expérience », à St-Jean-de-Luz mêlera les conseils d’un coach sportif et ceux d’une diététicienne. Le centre de St-Chély-d’Apcher proposera aux 8-13 ans de camper en plein cœur du Gévaudan. Dans l’Orne, « Ma colo western » transformera les 6-12 ans en cow-boys et cow-girls.
Cette avalanche imaginative n’empêche pas des collectivités locales de céder parfois aux offres marchandes aguicheuses. Mais alors, il faut mettre aussi dans la balance quelques spécificités « Vacances pour tous ». Par exemple, le taux d’encadrement est renforcé : pour les 4-6 ans, un animateur pour six (au lieu d’un pour huit), et pour les plus grands, un pour dix maximum (au lieu d’un pour douze). L’organisation des séjours collectifs s’insère dans un projet éducatif rivé à la solidarité et à la citoyenneté. Ce projet se bâtit autour de l’enfant et non de l’activité. Autre atout, l’organisme offre l’assurance d’une continuité, puisque toutes ses colos se déroulent dans ses centres et que l’opérateur fonctionne avec ses propres animateurs, formés par la Ligue de l’enseignement elle-même.
À noter : « Vacances pour Tous 95 » entretient avec la CAF depuis près de dix ans une convention de partenariat qui fluidifie le versement aux familles valdoisiennes d’une aide financière indispensable pour favoriser le départ en vacances des plus démunis.
Alors, à l’heure où les séjours collectifs bénéficient d’un regain d’intérêt (voir ici les courbes de fréquentation élaborées par l’Injep sur 2009-2022), pourquoi ne pas confier ses enfants à un organisme à la fois expérimenté et novateur ?