L’UE et les décrocheurs scolaires

Quel est le lien entre les ateliers-relais, qu’anime la Ligue 95 à Garges-Lès-Gonesse et Villiers-le-Bel depuis plusieurs années, avec l’Union européenne ? Réponse : le budget ! En effet, Bruxelles apporte une enveloppe financière conséquente à ce dispositif de lutte contre le décrochage scolaire, via le fonds social européen (FSE), désormais baptisé FSE+.

Le soutien européen à ces deux seuls ateliers-relais du département destinés aux élèves de 4e en « pré-décrochage » est accordé sur appel à projets. C’est le groupement d’intérêt public formation continue et insertion professionnelle de Créteil (GIP FCIP) qui le rédige et le suit sur les trois académies de Créteil, Paris et Versailles pour le compte du conseil régional, autorité organisatrice sur ce programme des fonds structurels. Le GIP, qualifié d’organisme intermédiaire régional, gère une enveloppe de 35 millions d’euros pour la programmation 2021-2027, soit 14 % du montant FSE dévolu à l’Île-de-France. Pour en savoir plus, cliquer ici.

 

Les périmètres de décision

Tout dossier de candidature à un financement public obéit à des règles, certes complexes, mais garantes du bon usage des fonds dispensés. La superposition des échelons – européen, national, régional – n’aide pas à simplifier la tâche, tant de ceux qui postulent que de ceux qui examinent les projets. La Ligue 95 répond tous les ans à cet appel à projets FSE au titre de l’organisation de « classes renforcées d’une durée supérieure à un mois à temps complet ». À la clé, un cofinancement pouvant aller jusqu’à 40 % du coût de l’entreprise.

En attendant les réponses du GIP sur 2024-2025, l’équipe du pôle éducation de la Ligue 95, coordonnée par Bruno Anselmetti, est à la manœuvre pour la 4e session 2023-2024, avec ses deux animateurs, Malik Amraoui et Aristote Dinabanza. Le pilotage du programme associe les enseignants des sept collèges des deux communes, les parents d’élèves, les services académiques départementaux et régionaux. Le GIP académique est venu visiter les deux ateliers du Val-d’Oise le 24 avril.

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