La quarantaine de jeunes qui s’étaient engagés en service national universel du Val-d’Oise pour 2020 ont passé une demi-journée de cohésion à l’île de loisirs de Cergy. La manifestation était organisée par la Ligue de l’enseignement, qui, nationalement, a bien voulu être partenaire de l’État pour ce programme initié en 2019. Au départ voué à toucher tous les 15-17 ans à l’horizon 2023, le SNU déjà affaibli avant le Covid-19, a pris, avec la pandémie, un nouveau coup de ralentisseur.
La première phase du service, le séjour de cohésion, prévue normalement sur deux semaines a été ramenée à quatre heures… Dans le contexte actuel, quels moyens le Gouvernement est-il prêt à consacrer à ce qu’il considère comme une première pierre à la construction d’une société de l’engagement ? La secrétaire d’État, Sarah El Hairy, a beau évoquer le principe de réciprocité, incitant les jeunes à contribuer, par leur engagement aux efforts du pays (Tribune parue dans le JDD du 22 août), peut-être ces derniers vont-ils lui retourner cette exhortation.