Après de longs mois de démarches et un plaidoyer acharné pour la réouverture du Planning familial dans le Val-d’Oise, Ambre Ghali et Daphné Thomasse, les jeunes co-présidentes de l’association, et le collectif ont vu leurs efforts récompensés. Reconnue en décembre dernier par la confédération nationale, l’entité départementale dispose, à compter du 1er juillet, de locaux adéquats, ceux-là même qui abritaient le Planning avant sa fermeture en 2020, à la Tour Bleue, à Cergy.

Premiers axes développés à la rentrée, la contraception, bien sûr, la santé et la prévention de tous les risques liés aux pratiques sexuelles – VIH, MST…-, la découverte du corps, le respect des droits, l’égalité femme/homme. « Nous n’avons pas choisi de travailler sur les violences faites aux femmes, car d’autres associations locales le font déjà très bien » commente Ambre, également administratrice de la Ligue de l’enseignement. N’ayant pas encore de financements du conseil départemental, l’association ne peut pas assurer le volet médical et paramédical que sont la prescription de contraceptifs, les test VIH ou la pose de stérilet.

Pour l’instant, la structure d’éducation populaire fonctionne avec une conseillère conjugale et familiale. Elle sera rejointe par deux nouvelles salariées à la rentrée.

À la subvention de l’État, 20 000 €, et de la ville de Cergy, 4 800 €, s’ajoute le geste du bailleur social qui prend en charge le loyer.

Souhaitons bon courage et bonne chance au Planning familial du Val-d’Oise, le département le plus jeune de France.