L’assemblée générale du 15 avril devra débattre du plan de relance de la Ligue 95, actuellement en préparation. Le séminaire qui s’est tenu le 4 mars a réuni plus d’une vingtaine d’administrateurs et de salariés autour du bilan de l’activité sous protocole Covid et des perspectives post Covid. Le conseil d’administration du 18 mars s’est approprié les pistes de relance proposées.
Pour synthétiser l’activité de la fédération au cours de ces longs mois contraints, on peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. Bien sûr, les salariés ont fait remonter leur inconfort, leur frustration, voire leur souffrance en conséquence de l’interdiction de certaines activités. Il est par exemple très difficile pour les animateurs de trouver les mots justes face aux jeunes enfants du centre de loisirs de Villers-en-Arthies, qui ne comprennent pas toujours pourquoi les sorties ou les jeux prévus sont annulés.
Mais toutes ces contraintes ont révélé des richesses en matière relationnelle et ont fait émerger de nouveaux liens. Des expérimentations numériques, de nouvelles pratiques ont été testées. Des pistes de transversalité entre services sont explorées. Pourquoi, par exemple, ne pas faire profiter les seniors qui suivent les ateliers numériques de l’expérience de la Ligue en matière de vacances et de loisirs ?
De nouveaux secteurs stratégiques
Jusqu’à présent, la Ligue était focalisée sur son réseau d’associations affiliées. Les équipes réfléchissent aujourd’hui à comment développer des offres en direction des publics individuels ou d’autres associations ou collectifs ou bien encore d’autres partenaires, publics ou privés, au-delà des seules communes ou intercommunalités.
En termes de contenus, de nouveaux secteurs stratégiques ont été identifiés, pour répondre aux aspirations actuelles et aux besoins émergents. Sont visés, le domaine de l’animation socioculturelle et des sports, notamment avec la perspective des JO. Le développement renforcé des associations multisports est aussi sur la table. Bien sûr, les exigences de distanciation physique ont fait exploser la nécessité d’accélérer la transition numérique. La Ligue doit faire fructifier son expérience en matière de médiation et d’accompagnement.
La mobilisation grandissante en faveur de la protection de l’environnement rend nécessaire de développer des programmes autour des mobilités douces, de l’agriculture urbaine, de l’alimentation locale ou des jardins collectifs.
L’assemblée générale aura du grain à moudre et la Ligue 95 du pain sur la planche pour amorcer ces mutations.