Retenons deux dates pour le Conseil national de la refondation : le 6 décembre dans le Val-d’Oise et le 12 décembre à l’Élysée. Le lycée polyvalent Gustave Monod d’Enghien-les-Bains a reçu la visite du ministre Pap Ndiaye et de Carole Grandjean, sa ministre déléguée chargée de l’enseignement professionnel, ainsi que de la rectrice d’académie, Charline Avenel.
Au chapitre participation des associations, comme s’y était engagé Emmanuel Macron lors du lancement du CNR début septembre, la parole présidentielle semble tenue. Par exemple, des représentants de la FCPE ont participé à un des quatre ateliers de la matinée. Car, comme le faisait remarquer l’un d’eux, « ce n’est pas facile de mobiliser de parents d’élèves un mardi matin ».
On peut aussi s’interroger sur le paradoxe de ce déplacement ministériel dans un établissement à section professionnelle, à l’heure où la réforme engagée par le Gouvernement est qualifiée de destructrice pour cette filière.
Pourtant Carole Grandjean s’est félicitée que la moitié des lycées engagés dans le CNR soit des lycées professionnels.
À l’Élysée le 12 décembre, « face aux doutes persistants, le président de la République a tenté de relancer son chantier titanesque et chronophage qui vise à mettre autour d’une même table les responsables politiques, associatifs, les citoyens ou les fonctionnaires pour aborder les problèmes du pays, lors de la deuxième session plénière du CNR », écrit Le Monde.
Mais sur quelle politique publique digne de ce nom vont déboucher les travaux de cette instance pour l’école, la santé et le plein emploi, les trois sujets prioritaires, puisqu’Emmanuel Macron l’affirme « l’objectif n’est pas seulement de débattre mais de faire » ?
Pour l’installation du CNR, voir ici