De quels ressorts les associations disposent-elles pour consolider leur modèle économique à l’heure des dures retombées de la crise sanitaire et quand l’État les renvoie vers des financements privés ? Le Mouvement associatif, en partenariat avec Hexopée, et soutenu par le Secrétariat d’État chargé de la jeunesse et de l’engagement lance une grande campagne d’adhésion.
Portée par le slogan « Mon association, je l’adore, j’y adhère ! », cette opération de communication a pour objectif de faire prendre conscience aux Français de l’importance de l’adhésion, à la fois pour la santé des associations, mais également pour la qualité des relations sociales dans notre pays.
Jean-Louis Laville, un des meilleurs spécialistes universitaires sur le fait associatif, relevait un paradoxe, à la tribune de la Fête de l’humanité le 12 septembre : « alors que nous célébrons le centenaire de la loi de 1901 et que les associations sont de plus en plus investies par les citoyens, participant à ce titre à la construction de la vie démocratique, la puissance publique ne fait appel à elles que pour régler les problèmes d’urgence ». Et il ajoutait : « pourquoi ne les considère-t-on pas comme des acteurs à part entière ? ».