Pour mieux appréhender les impacts de la crise et avoir des données précises à faire remonter aux pouvoirs publics, Le Mouvement associatif, en lien avec le RNMA et avec l’appui de Recherches & Solidarités, a lancé le 20 mars une enquête flash de 20 questions. L’enquête s’adresse d’abord aux responsables associatifs bénévoles ou salariés.
Après l’analyse des impacts humains et économiques sur les associations, il s’agit de savoir quels moyens permettraient, à court et moyen terme, de les limiter.
Plus de 17 000 associations ont déjà répondu au questionnaire, traduisant leur grande mobilisation. Un premier bilan permet de mesurer les forts impacts de la crise sur l’activité associative mais aussi la profonde volonté des acteurs de continuer à œuvrer durant cette période particulière et dramatique. Cette mobilisation solidaire est dans l’ADN du monde associatif.
Les résultats franciliens
L’impact de la crise est jugé lourd, voire met en sommeil l’activité pour 90 % des répondants d’Île-de-France, comme de France. Plus précisément, moins de 20 % des activités sont maintenues, estiment les Franciliens. Les événements annulés ou reportés pèsent très lourd pour près de 85 % des associations, dans la région comme sur tout le territoire.
Malgré cela, des liens sont majoritairement maintenus avec les bénévoles, et ce, de façon plus nette en Île-de-France (à 69 % contre 59 %). De même, dans la région capitale, on mobilise davantage les bénévoles pour assurer des liens avec les bénéficiaires des actions. Les associations sont ainsi 64 % (contre 52 % ailleurs) à prendre des nouvelles, 15 % à rendre des services ou ayant le projet de le faire, contre 9 % sur tout le territoire. Des activités et des animations sont, là aussi, davantage proposées en Île-de-France (28 % contre 16 % dans toute la France).
Concernant les résultats nationaux, on peut consulter une première synthèse ici