La régulière érosion des financements publics aux associations est dénoncée par nombre d’acteurs, le mouvement associatif, Hexopée, l’Udes, dont nous faisons partie, mais aussi le Conseil économique, social et environnemental qui a rendu un avis étayé en 2024.
En réduisant de plusieurs milliards les dotations de fonctionnement aux collectivités territoriales, la loi de finances 2025 accélère la dégradation. Par ricochet, pour équilibrer leurs budgets, celles qui étaient jusque-là les fidèles partenaires des associations dans le maillage social des territoires se désengagent dans des proportions jamais atteintes, partout en France.
Au conseil départemental du Val-d’Oise, c’est toute la ligne budgétaire éducation populaire qui va être suspendue, soit plus de 220 000 €. « Pourquoi maltraiter cet outil essentiel d’émancipation des citoyens, en particulier des plus fragiles ? » questionnait un conseiller d’opposition lors du débat d’orientation budgétaire, le 14 février.
« Le contexte budgétaire nous oblige à couper dans les actions qui ne relèvent pas de nos compétences obligatoires », répondait la vice-présidente à la jeunesse et à l’éducation. Nous espérons des modifications après l’entretien que devrait nous accorder la présidente Marie-Christine Cavecchi, avant l’adoption définitive du budget le 28 mars.
> Voir le détail des coupes ici.