Edito

Au-delà du sujet des retraites, le mouvement social actuel traduit le besoin des citoyens de renouveler le débat démocratique. Le sens collectif, la solidarité qui s’expriment jour après jour, dans la rue, aux tribunes, sur les lieux de travail et ailleurs, sont dans l’ADN des associations d’éducation populaire.

Les élections municipales sont l’occasion pour la Ligue 95 de rappeler aux futurs élus que la société civile organisée est un pilier essentiel de la démocratie locale. Notre fédération entend démontrer comment ses associations affiliées, leurs salariés et leurs milliers de bénévoles tissent le lien social sans cesse détricoté par le marché et la concurrence exacerbée.

Le monde associatif souffre aujourd’hui de l’individualisation galopante que les forces économiques cherchent à généraliser, avec le concours coupable des gouvernants justifié le plus souvent par des arguments gestionnaires. Je forme le vœu que 2020 soit une année de démonstration. Celle que la coopération est plus efficace que la compétition pour affronter les tourmentes sociales et environnementales annoncées.

Oui, il faut donner les moyens aux associations de remplir leurs missions d’utilité sociale et d’intérêt général, dans le Val-d’Oise, comme sur les autres territoires.

Éric Forti, secrétaire général de la Ligue de l’enseignement du Val-d’Oise

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