Nous savions que les contraintes budgétaires des collectivités locales auraient des conséquences dangereuses pour l’avenir des associations et des fédérations mais nous n’avions pas anticipé la défaillance du Conseil Général du Val d’Oise dans la gestion du partenariat avec notre fédération départementale.
Depuis 20 ans, nous signons chaque année une convention avec le CG 95 qui encadre le financement partiel de différentes actions essentielles pour nos 250 associations adhérentes comme par exemple : Lire et faire lire, formation des dirigeants bénévoles, organisation de rencontres citoyennes, développement du réseau Juniors associations et orientation des jeunes du Val d’Oise vers les métiers de l’animation.
Cette année, nous souhaitions anticiper les baisses de crédits annoncées par le Président du CG 95 en janvier dernier, en multipliant les rencontres avec les Vice-présidentes concernées par nos secteurs d’activités, afin de tenter d’adapter notre programme d’actions 2012 aux moyens estimés. Lors de ces entretiens, elles n’ont pu nous donner aucune indication, nous expliquant que le budget n’était pas encore voté. Il le fut le 13 avril dernier et depuis … Silence complet !!!
Toutes nos demandes de précisions, d’explications, effectuées auprès des directeurs de service, des Vice-présidentes et même en dernier ressort auprès du Président (Voir copie du courrier adressé ci-dessous) sont restées sans réponses. Nous sommes dans l’expectative complète sur les subventions qui nous seront octroyées pour le financement d’actions engagées, dont certaines sont aujourd’hui terminées. Le silence que les élus opposent à notre volonté de concertation est avant tout méprisant à l’égard des 25 000 adhérents de nos associations affiliées mais il est surtout révélateur d’une incapacité à conduire et à argumenter la politique de rigueur qu’ils ont choisie de mener. Au-delà des énormes difficultés économiques et sociales que nous pose cette attitude méprisante, nous craignons que le Conseil Général du val d’Oise affaiblisse ses partenaires associatifs et du même coup porte atteinte à la cohésion sociale, tant fragilisée par cette crise économique.
Retrouvez ici la copie du courrier adressé au Président du CG.