Pour la FCPE et la Ligue du Val d’Oise, il est indispensable de revoir la carte de l’éducation prioritaire. Les moyens alloués doivent être concentrés là où les élèves en ont le plus besoin. La FCPE 95 et la Ligue 95 réitèrent leur demande de consultation de l’ensemble de la communauté éducative. En effet, le Recteur n’a toujours pas associé les fédérations de parents d’élèves, les organisations syndicales, et l’ensemble des associations d’éducation populaire aux discussions.

A ce jour, l’enveloppe fermée de 28 REP et 7 REP + n’est pas suffisante. Si la communauté éducative reconnait les avancées de la nouvelle carte proposée, elle demande néanmoins que les discussions soient ouvertes et prolongées dans l’académie compte tenu des nouvelles difficultés particulières qui sont apparues. Beaucoup de situations doivent pouvoir s’améliorer en faisant évoluer les critères pris en compte en particulier pour les écoles dites « orphelines ». De plus, des dispositifs de suivi et d’accompagnement pour les établissements quittant l’éducation prioritaire doivent être mis en place, avec une vigilance particulière sur les effectifs par classe. Nous souhaitons également des éclaircissements sur les conventions académiques pluriannuelles éducatives (CAPE) mises en place ponctuellement.

La refonte de l’éducation prioritaire est un élément clé de la loi de la refondation de l’école de la République, la communauté éducative sera attentive à ce que chaque enfant en difficulté, quelque soit son appartenance géographique ne soit pas « oublié ». Aujourd’hui, notre département ne donne pas les mêmes chances de réussite à tous ses élèves : les inégalités sociales se transforment et s’aggravent en inégalités scolaires. Il faut combattre ce déterminisme social !

Ce constat, aujourd’hui tristement consensuel, met en cause la place et le rôle de l’école publique qui devrait porter la promesse républicaine d’égalité.

La FCPE 95 et la Ligue de l’enseignement du Val d’Oise