En septembre 2015 arrivaient à l’hébergement de la base de loisirs de Cergy-Pontoise une centaine de réfugiés Syriens (en majorité) et Irakiens. Après un périple plus que difficile à travers l’Europe, ces personnes fuyant leur pays en guerre ont bénéficié de mesures de protection par le gouvernement français.
Ils ont habité à la base de loisirs le temps que l’État règle leur situation administrative et identifie un hébergement pour chacun, afin qu’ils puissent, par la suite, envisager une situation financière et/ou scolaire stable. Comme c’est le cas d’Obaida, aujourd’hui, à la faculté de Cergy-Pontoise et en Service Civique, chez nous.
Auprès d’eux, un certain nombre de personnes s’est impliqué bénévolement pour les aider, les accompagner : démarches administratives, de santé, cours de français, sorties culturelles, …
En décembre 2015 les réfugiés étaient relogés répartis sur tout le territoire, en France.
Certains sont restés en Val d’Oise, ils peuvent enfin entrevoir leur insertion socioprofessionnelle.
Les personnes les ayant accompagnées sont restées à leurs côtés pour les soutenir et faciliter leurs diverses démarches. Pour plus d’efficacité et de légitimité auprès des partenaires et organismes institutionnels notamment (CAF, CROUS, CPAM, élus locaux, Pôle Emploi…), elles ont structuré leur organisation collective en créant, en octobre 2016, une association : Cergy Pontoise Sans Frontière – CPSF.
L’association peut alors assurer les bénévoles qui s’engagent, recevoir des dons par le biais de cotisation de soutien et tenir les permanences régulières organisées les samedis matins à la maison de quartier des Touleuses (Cergy).
Elle lance aujourd’hui sa première campagne d’adhésion pour aider à accompagner environ 40 parcours.
L’argent qui nous récolté par les adhésions servira à :
- L’assurance
- L’affiliation à un groupement d’associations
- Aide à la scolarité / achat de manuels scolaires
- « Café »pour nos permanences hebdomadaires à la maison de quartier
- frais de transport ponctuels
- Frais administratifs divers
- …
Pour adhérer, c’est par ici.