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Documentées par l’Observatoire sur les libertés associatives, les menaces de dissolution se multiplient ces dernières années, notamment depuis l’instauration du contrat d’engagement républicain en 2022. Celles pesant désormais sur la respectée et historique Ligue des droits de l’homme ont choqué tout le tissu associatif. Voir ici la tribune de la LDH, signée, entre autres, par la Ligue de l’enseignement. Au niveau valdoisien, une petite association de quartier subit le processus bien analysé par La Coalition qui regroupe 18 grands réseaux associatifs. Ses chercheurs universitaires ont catégorisé les attaques que sont justement en train de subir Espaces et lumières, implantée depuis plus de 15 ans aux Louvrais, à Pontoise : atteinte à la réputation, mise au ban, puis restrictions financières et matérielles pouvant mener à la fermeture.

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Pourtant, soutien scolaire, à la parentalité, cours de français, d’arabe, d’anglais, sorties culturelles, repas solidaires, sont proposés par une équipe de bénévoles dans le plus parfait respect de la laïcité. Malgré cela, les autorités publiques locales se sont coordonnées pour reprendre le local mis à disposition de l’association, dès le 30 juin. En cause, des commentaires sur les caricatures de Mahomet et la liberté d’expression postés par son président sur Facebook, après l’assassinat de Samuel Paty. Comme le rappelle la Ligue des droits de l’homme, les sanctions publiques contre les associations ne peuvent s’appuyer sur des opinions exprimées à titre personnel par leurs dirigeants. Mais elles doivent être justifiées par la nature des actions menées.

Or c’est avec une stricte neutralité que l’équipe d’Espaces et lumières travaille au renforcement de la solidarité, des relations familiales et sociales dans un quartier HLM qui en a tant besoin. Souhaitons que les pouvoirs publics et le bailleur social sauront à nouveau octroyer à cette association de quartier les moyens nécessaires à l’accomplissement de son activité visant à la réussite scolaire et au bien-vivre ensemble.