Les financements du Conseil Général du Val d’Oise, sur lesquels nous comptions en 2012 pour réaliser nos actions associatives ont été réduits de 20 % ( -15 000 € ) . Nous n’avons eu aucune réponse objective, aucun critère d’évaluation, aucune réponse à nos multiples demandes d’explications (voir les « newsletter » de juin et juillet en ligne sur notre site internet). Les financements du Rectorat de Versailles pour la coordination des trois « Ateliers-relais » ont été diminués de 10% ( – 8 000€). Nos actions de lutte contre les discriminations et de rencontres citoyennes n’ont pas été soutenues en 2012 par le Conseil régional ( – 20 000 €).
Enfin notre secteur « Vacances pour tous » est en baisse d’activités pour la troisième année consécutive. La restriction budgétaire des comités d’entreprises et des collectivités locales, à laquelle s’ajoute une baisse significative du pouvoir d’achat des familles, expliquent cette perte d’activités, particulièrement prononcée dans le tourisme familiale et les loisirs éducatifs.
C’est l’heure des comptes et la parole est aux gestionnaires et aux banquiers ! Nous mesurons et subissons l’ampleur des dégâts sociaux du système économique qui a conduit à la marchandisation et à la financiarisation de la société. En Europe nous observons avec angoisse l’évolution de l’économie mondiale, affolés par la fragilité de nos Etats devant les investisseurs financiers de plus en plus gourmands, de plus en plus paresseux qui s’enrichissent sans travailler en nous prêtant très cher leur argent. Dans cette crise profonde, La réduction brutale des dépenses publiques dans la vie associative, dans la culture et dans la cohésion sociale, sont des petites économies immédiates qui génèrent de très grosses dépenses à terme. Une politique budgétaire qui ne favorise pas l’engagement collectif et solidaire, affaiblit considérablement notre dynamique économique locale et ne parie pas sur l’avenir. Apprendre à vivre et entreprendre collectivement pour retrouver confiance en l’Autre et faire société durablement devient impératif et urgent. La nouvelle citoyenneté que nous devons promouvoir repose sur des principes de coopération, de mutualisation, de solidarité qui permettent la réalisation de projets collectifs. Associons nous pour changer de modèle !
