Toutes les têtes de réseaux associatifs qui travaillent dans le domaine du sanitaire et du social, de l’animation, du tourisme social, de la culture, du sport tirent la sonnette d’alarme en ce début d’année. Ces secteurs subissent une grave crise du recrutement. L’animation socioculturelle figure dans le top 10 des métiers en tension. La forte inadéquation entre l’offre et la demande est multifactorielle : salaires très bas, conditions de travail peu attractives, baisse des effectifs d’animateurs qualifiés ou diplômés, etc.
La crise des métiers de l’humain sera au cœur de la conférence sociale du 18 février. Mais pour remonter la pente, il faudra un travail de longue haleine. Il devra porter sur les formations et les qualifications, le déroulement des carrières et la mise en place d’une convention collective unique.